Cette année, nous avons donc décidé de partir en voyage (enfin !), et nous avions planifié le départ pour le Japon pour cet automne… mais comme il y a toujours des changements dans la vie, nous avons décidé d’avancer la date de notre séjour au mois de Mai, donc après la floraison des sakuras, après la Golden Week, mais avant la saison des pluies et des grosses chaleurs de l’été. Décision prise en début d’année 2016, et nous n’avions toujours pas de billet d’avion ni de logement… on était large ! (heureusement que l’on avait prévu de faire nos passeports très en avance !!)
Finalement, la période définie, nous avons commencé à regarder les tarifs pour les billets d’avion : j’ai essentiellement comparé les compagnies All Nippon Airways (ANA) et Japan Airlines (JAL), car j’avais lu à plusieurs reprises que les deux étaient fiables. Niveau transfert province / aéroport, nous n’avons pas eu à nous creuser la tête car nous avons la possibilité d’être hébergés en région parisienne et de pouvoir laisser notre voiture dans un garage.
Par chance, au moment où je recherchais des tarifs « abordables », j’ai vu passer une offre sur ANA, presque aussitôt approuvée : moins de 700€ l’aller – retour par personne sur un Paris – Tokyo, ça ne se refuse pas. Nous avons donc arrêté nos dates de façon plus précise (pas plus de deux semaines de vacances possibles pour Monsieur), tout en n’étant pas à un jour près pour le départ et le retour. Nous avons donc réservé sur ANA, payé sur ANA, mais pour l’aller nous avons voyagé sur la compagnie Lufthansa car nous faisions Paris (CDG) – Francfort puis Francfort – Tokyo (Haneda), et pour le retour, vol direct Tokyo (Haneda) – Paris (CDG) sur ANA, le tout pour la modique somme de 1229,26 € (aller – retour pour deux). Évidemment, à ce tarif là nous avons voyagé en classe Eco
Pour rejoindre l’aéroport de Paris Charles de Gaulle (et pour en revenir) nous avons pris le taxi, au départ car il y avait pas mal de perturbations au niveau des transports en commun (inondations + grèves), et finalement nous ne regrettons pas, car nous n’avons pas eu à faire de multiples changements en trainant nos bagages (2 valises moyennes pesant environ 11 Kg chacune [limite à 23 Kg] + 2 bagages à main) et c’était particulièrement appréciable au retour, après une douzaine d’heures de vol. Les trajets nous ont coûté 110,10 € en tout (je ferai un bilan détaillé de nos dépenses plus tard).
Une fois les billets d’avion réservés, le plus gros était fait, il ne restait plus qu’à trouver où loger (!), acheter des yens, voir pour les transports sur place, et établir un petit programme de visites. Sur ce dernier point, nous avions prévu d’aller au Ghibli museum mais malheureusement pour nous, il était fermé pour travaux
J’avais dressé une liste des endroits à voir, des choses à faire et nous avions pas mal de guides pour nous aiguiller. Finalement on ne les a pas trop utilisés, mais c’est parce que ça fait tellement longtemps que j’attends ce voyage que j’avais déjà pas mal de chose en tête Après, j’ai quand même regardé les infos pratiques, et si vous n’avez aucune connaissance sur ce pays, ça fait toujours une base. Personnellement, je n’ai pas spécialement eu besoin de revenir aux guides pendant le voyage.
Pour ce qui est du japonais, Monsieur m’a mise au défi d’apprendre avant de partir… ah ah ah ! On ne va pas se mentir, même avec de la volonté ça me paraissait difficile d’y arriver ! Mais trêve de plaisanterie, les langues ce n’est pas son truc mais plutôt le mien, donc j’étais chargée de la communication sur place Encore une fois, j’ai des bouquins mais je n’ai rien retenu de ce que j’ai essayé d’apprendre juste avant de partir : je me suis débrouillée avec ce que je savais déjà (pas grand chose mais c’est toujours mieux que rien) et Monsieur a trouvé que ça nous avait quand même grandement aidé.
Objectivement, on peut sûrement se débrouiller sans connaître un mot de japonais, mais c’est vraiment apprécié si vous savez au moins dire les formules de politesse et salutations De plus, dans un pays où l’on ne peut même pas lire ce qui est écrit, savoir une ou deux choses à l’oral peut s’avérer vraiment utile. Mais rassurez-vous, le nom des stations de métro (par exemple) est écrit en écriture latine et sont donc parfaitement lisible pour les occidentaux
Pour le logement, je me suis inscrite sur AirBnB et nous avions décidé de réserver un logement sur Tokyo pour la totalité du voyage, ce qui nous a permis de poser nos valises et de ne prendre qu’un petit sac en cas de courts séjours éventuels hors de la capitale.
Nous avons trouvé un studio sympa et bien équipé, dans le quartier de Sumida à Tokyo, à moins de 10 minutes à pied de la Tokyo Sky Tree. L’emplacement, même si un peu excentré, nous a bien convenu et le quartier était vraiment sympa, les transports très accessibles (comme partout au Japon, de ce que l’on a pu en voir) et le propriétaire très sympa et vraiment joignable (et avec un bon anglais !).
Pour le côté « connecté », notez que nos smartphones français ne fonctionnent pas sur les réseaux japonais (contrairement à d’autres pays européens par exemple), il vous faudra donc en louer un sur place (ou en acheter un) ou utiliser seulement le wi-fi. De plus en plus de spots wi-fi gratuits apparaissent (gares, cafés, etc), mais le mieux reste quand même le pocket wi-fi qui vous permettra d’être autonome. Dans le doute, j’avais demandé à notre hôte s’il y en avait un de fourni avec son logement car ce n’était pas spécifié dans l’annonce, et pour notre plus grand bonheur, la réponse était oui ! Pour info, il me semble que la plupart des logements via Airbnb au Japon proposent un pocket wi-fi, mais j’ai vu des endroits où c’était en supplément ; sinon, vous pouvez en louer un.
Concernant le reste de l’organisation, je me suis principalement fiée à Kanpai ! que je trouve très complet et que je suis depuis assez longtemps. Avec le recul je peux dire que je ne suis absolument pas déçue des conseils visites, pratiques et culturels diffusés par ce site.
En réalité, j’ai pas mal d’autres sources d’informations qui m’ont aussi aidées, notamment pour le côté culturel : des sites web comme Vivre le Japon, des blogs comme Bene no Fukuoka !, Mon petit voyage à Kyoto ou Un Gaijin au Japon, des chaînes YouTube telles que That Japanese Man Yuta, Rachel & Jun ou Texan in Tokyo, pour ne citer que ces quelques exemples
Pour revenir à Kanpai !, j’ai notamment commandé nos Japan Rail Pass, acheté des yens (je m’étais renseignée avant dans nos banques respectives) et réservé des guides francophones afin de ne pas se sentir complètement largués en arrivant
Les Japan Rail Pass (ou JR Pass) permettent d’utiliser les transports de la compagnie JR au Japon. Ces pass peuvent être régionaux ou nationaux, et sont limités dans le temps. Nous avons choisi de prendre des pass nationaux de 14 jours, ce qui englobait tout notre séjour (à un jour près, mais nous avons pris le métro le dernier pour aller à l’aéroport) et nous pouvions aller où nous voulions, tant que la zone était couverte par la JR compagnie Attention cependant, certains shinkansen (équivalents des TGV mais en mieux ) ne sont pas éligibles à ce pass. Par exemple, pour aller à Kyoto, il y avait 2 shinkansen que l’on ne pouvait pas prendre avec nos JR pass. J’ai commandé ces pass sur le site Marco et Polo, et la livraison a été ultra rapide : il me semble que le lendemain de ma commande c’était dans notre boîte à lettres !
Pour l’achat des yens je suis passée par le site Comptoir Change Opera (CCO), toujours via Kanpai !, et idem : livraison rapide et soignée. Cependant, attention aux frais de port qui sont importants (j’ai payé 21€ il me semble) mais justifiés par un transport sécurisé, il faut juste commander une « grosse » somme pour que ça vaille le coup. Nous avions commandé ¥60,000 mais avons un peu regretté de ne pas avoir pris plus. Il faut garder à l’esprit que les paiements au Japon se font très souvent en espèces, la carte bancaire étant peu utilisée.
Dernière réservation faite avant de partir pour Tokyo : des guides francophones sur Keikaku. J’ai choisi les 3h d’accueil à Tokyo Haneda pour ne pas être totalement perdus et gaspiller du temps avec les démarches (récupérer nos JR pass, prendre une carte de métro, recharger la carte de métro…), et la journée complète à Kyoto (8h) car nous n’y restions pas longtemps (optimisation tout de même ). Une partie du paiement se fait en ligne, mais il faut prévoir des espèces pour payer les guides une fois sur place.
Honnêtement, je recommande ce service pour un premier voyage car nous avons vraiment apprécier l’accueil (nos guides étaient très sympas), et les conseils, tant pour le quotidien que pour les visites à faire en fonction de ce que l’on recherche (visites intensives, repos, endroits branchés, historiques, budget serré, etc). Les avis laissés sur le site de Keikaku sont tous positifs et ils le valent bien
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Rendez-vous à Tokyo pour le prochain article ♥
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